Un grillon en plein océan qui nage dans les étoiles ...

A paraître mardi (29/01) - 12€
Merci Didier Jeunesse pour cette belle découverte


Le borgne avec le bandeau noir ?
AUX OUBLIETTES !
Le tricorne et la veste longue ?
AU PLACARD !
La jambe de bois ?
AU RABAIS !
Le perroquet sur l’épaule ?
CA VA PAS !


Ah non non non ! Les pirates des temps modernes … OUI ça existe ! Mais NON ils ne sont plus ce qu’ils étaient ! Les bateaux à voiles, les sabres, … on oublie messieurs dames ! Aujourd’hui c’est AK-47, gros bateaux, vedettes et demandes de rançon !
Situons-nous un peu comme le dit Tristan Koëgel dans la vidéo juste là-dessous (LA regardez ↓) nous sommes donc en Somalie, à la corne de l’Afrique et c’est là qu’un petit garçon s’est retrouvé à vivre avec ces pirates terrifiants …


Terrifiants ? Vraiment ?
Oh oui il y a Aakalon ! Ah lui mes enfants, il vous mettra peut-être des tremblements et des maux de dents parce qu’il m’a fait bien angoisser face à ce pauvre enfant qu’est Mostéfa.
Mais lui on le balance par-dessus bord ok ? (enfin façon de parler même si on aimerait devenir un personnage pour le faire !) On ne souvient que de Gure, le gros pirate rieur et attachant … Warsame, le muet qui protège sa plante verte envers et contre tout, qui est très intelligent et à qui on se lie comme  à un enfant innocent … mais encore Samatar. Une vraie figure de père. Embarqué on ne sait trop comment dans cette aventure, au passé plutôt flou et sombre mais en qui on voit un homme bon, malgré tout, un homme qui aimé Mostéfa. Pardon : Le Grillon.

Bref.
Donc Mostéfa il écrit. Dans un carnet ? On ne sait pas. Mais il nous écrit son histoire. Quand il nous écrit elle est déjà terminée. Il est à l’institut, une école où il vit, où Mr. Arsène l’a recueilli … mais quand même on sait pas tout. On sait pas vraiment comment ça va réellement se finir. Je vous en parle plus tard …
D’abord … eh bien abordons ce style là.
Le Grillon, c’est un peu comme dans Arsène, il nous parle comme ça, sans complexe, avec ses mots d’enfant, ses pensées d’enfant … parfois même d’adulte.
Le Grillon, il est touchant dans son innocence, dans sa pureté, dans son absence de pureté, salie par la piraterie à laquelle il a été mêlé sans vraiment le vouloir.
Le Grillon, il est touchant car il aime Dress, car il aime la fille à la robe rouge, car il a peur du monstres à antennes, car il découvre un livre et que cela va changer sa vie, sans que l’auteur en fasse des tonnes, mais en toute simplicité, en toute délicatesse.

Et donc pour en revenir à la fin.
Le livre est court, 130 pages par là et se lit très rapidement.
Si vous voulez une lecture rapide, sans trop de prise de tête, mais jolie, c’est une bonne idée je pense ! Les actions s’enchaînent rapidement bien que ça ne soit pas que aventures, abordages, il n’y en a même pas tant que ça.
La fin, on y arrive avec un peu de stress, on y arrive et on a le cœur serré, on a peur.
La fin, le dernier chapitre, la fin, elle est belle. Très belle même. Il y a Mostéfa, entièrement lui-même, prêt à nager dans les étoiles.

Je ne vous en dis pas plus bien sûr et vous laisserais la découvrir …
Le Grillon, c’est un roman court et … rafraîchissant, c’est le cas de le dire !
Mais il m’a aussi appris des choses sur les pirates d’aujourd’hui, … et ça c’est plutôt cool non ?
Et puis surtout  c’est un style qui amène l’attachement, la beauté des choses comme leur noirceur, la poésie et l’émotion.
Un roman qui plaira parfaitement aux un peu plus jeunes que moi, et pour ceux de mon âge, vous passerez un bon moment, je vous assure !

1 commentaires:

Pépita a dit…

ah oui, il me tente bien celui-là, à rajouter dans ma wish list...

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