Les ailes déployées

"Je ne peux pas beaucoup, mais je peux, alors je fais, et je pose de ma plume quelques plumes de plus aux ailes de Luciole. Je lui dis merci pour sa musique palpitante et délicieuse, je lui dis je suis avec toi, et tes mots et ta voix et ton son me portent un peu plus loin, je lui dis je m'inspire de tes mots pour en trouver d'autres ... en moi, et chez les autres. Voici quelques lectures que les mots à rebours qu'elle dissémine un peu partout m'inspirent."

J'ai écrit ces mots vendredi. Et depuis ...
depuis, j'ai vu Fauve en concert, un tout autre style mais le même amour des mots
j'ai dormi (beaucoup)
je me suis baladé dans un petit salon du livre jeunesse
j'ai reçu la version numérique du nouveau album de Luciole, qui sort demain
j'ai écouté écouté écouté ses mots et sa voix, écouté vibrer ses ailes
et je ne m'en lasse pas.

Je reprends ses #motsàrebours pour vous parler de livres. 


 Parler d'un livre policier quand la chanson s'appelle La clé du problème c'est facile ... mais dans Pénélope Green, la clé du problème ce n'est pas seulement la clé du mystère qui, en soi, est moins importante que le reste. Je l'ai même trouvée parfois un peu tirée par les cheveux ou en tout cas moins passionnante que le fond. Le fond c'est la réelle clé du problème pour laquelle il faut trouver une serrure.
C'est la clé du problème de la place des femmes dans les sociétés internationales du XIXe siècle.
C'est la clé du problème des sentiments, qu'on retient à l'époque, qu'on interroge en soi, qu'on rêve.
C'est la clé du problème de l'aventure, de l'écriture et du journalisme.
C'est la clé du problème de l'histoire.
C'est profond, bien écrit, passionnant bien que ralenti par quelques longueurs mais toujours réellement fascinant !


J'ai beau trouvé la couverture bof, le résumé peu représentatif du livre et le tout assez mal vendu ... j'ai été très agréablement surpris.
Parce que oui il y a du vent dans ces pages.
Dans des enveloppes qui traversent l'Europe, deux adolescentes, pour une correspondance en cours de français, s'envoient des signaux de fumée.
Des signaux qui disent à l'autre qu'elles sont loin mais qu'elles apprennent à se connaître avec tendresse, qu'elles sont là, qu'elles se soutiennent, qu'elles sont heureuses, qu'elles souffrent.
Des signaux qui disent entre les lignes, avec une sensibilité qui frémit à la surface des mots lumineux de Charlotte Bousquet, leurs peurs, leurs rêves, leur rage, leur amour, leurs vies en somme et leur identité.
Des signaux, des alertes, des doutes, des pas en avant, des indices et une chute à la fin du roman. Une surprise. Un choc, une émotion et la conclusion d'un beau moment passé en compagnie de ces personnages.

Quelques mots à rebours non cités ...


1 commentaires:

Yoko a dit…

Si j'étais un rêve de Charlotte Bousquet à l'air vraiment bien !

Avec une blogueuse partenaire, 100% lecture, on organise un concours d'écriture et de photographie sur le thème du voyage et de l'aventure. Comme tu aimes écrire, je me suis dit que cela t'intéresserait surement. Voilà le lien : http://lespepitesdejacklondon.com/2015/03/30/concours/

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